Concours

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>
Mardi 27 mars 2 27 /03 /Mars 14:30
Le voyage
 

Vers le soir, ils s'étaient installés dans le wagon-lit qui les conduisaient vers l'Europe du nord. Rodolphe occupait le lit du bas. Lorsqu'ils eurent remis leurs passeports et leurs billets au conducteur puis refermé le verrou de la porte, Rodolphe pria Valeria de retirer tous ses vêtements et d'aller se coucher. Il ajouta qu'il l'avertirait de redescendre, le moment venu. Valeria prit l'échelle et grimpa jusqu'à son lit.

Totalement nue, elle ne s'était pas encore mise dans les draps tant il faisait encore chaud. Etendue, elle songeait à l'étrange aventure dans laquelle elle s'était engagée depuis qu'elle avait rencontré Rodolphe. Ils avaient imaginé ensemble les situations les plus proches de ses fantasmes secrets dont elle n'avait jamais pensé qu'ils puissent un jour devenir réalité. Elle appréciait chez Rodolphe cette capacité instinctive à la deviner et à lui proposer précisément ce qu'elle attendait. Il n'avait jamais essayé d'avoir une relation sexuelle avec elle ; il continuait à la traiter avec ce mélange de courtoisie et de sévérité qui lui convenait tellement. Elle n'était pas attirée par lui, physiquement. Elle n'eût peut-être pas osé lui refuser ses faveurs, s'il lui avait demandé de satisfaire ses désirs, mais elle préférait que leur relation eût conservé cette forme et qu'il fût pour elle essentiellement un regard, un miroir devant lequel elle se voyait se dénuder et s'humilier. Elle savait que dans quelques heures il lui demanderait de redescendre pour se prêter à une exhibition toute particulière. Il connaissait parfaitement cette ligne de chemin de fer : ses activités professionnelles l'obligeaient à l'emprunter fréquemment. Il savait donc exactement à quel moment le train serait ralenti par des travaux sur la voie.

Valeria s'était endormie quand elle sentit une main qui touchait la sienne. Rodolphe lui demandait de descendre, car on approchait. La lumière était restée allumée dans le compartiment. Il releva le petit rideau devant la fenêtre et pria Valeria de se mettre contre la vitre. Elle vit ce vaste paysage des plaines du Nord que la nuit d'été laissait voir jusqu'à l'horizon. Bientôt, le train ralentit. Elle aperçut des ouvriers qui travaillaient sur la voie. Penchés sur leur travail, ils ne l'avaient pas vue. Mais la vitesse diminua encore : le train roulait maintenant très lentement. Un groupe d'ouvriers étaient là et avaient levé la tête. A la seule fenêtre éclairée, ils virent cette belle fille nue qui les regardaient. Ils commencèrent à s'agiter, à lever les bras, à courir pour suivre le train. Valeria voulut se reculer mais Rodolphe lui intima l'ordre de rester. Pendant quelques instants qui lui parurent une éternité, elle dut livrer sa nudité à ces hommes qui continuaient à suivre le train pour mieux la voir. Lorsqu'ils eurent dépassé les travaux et que le train eut repris de la vitesse, elle put se recoucher. Encore toute émue par cette scène où elle avait eu la honte et la joie mêlées de se montrer sans voiles devant ces inconnus, ces immigrés qui vivaient sans femme et qui avaient dû être bouleversés par cette apparition. A cette pensée, elle se sentit encore plus nue.

Au matin, elle fut réveillée par le conducteur qui frappait à leur porte. Elle se plaça vite dans la position que Rodolphe lui avait prescrite. Tournée vers la cloison du compartiment, elle laissa le drap découvrir le bas de son dos. Rodolphe ouvrit la porte : l'homme entra et déposa le plateau de leur petit déjeuner sur la petite tablette. Elle eut le sentiment qu'il procédait avec une extrême lenteur comme s'il voulait savourer le spectacle qu'elle lui offrait. Il n'avait pu manquer d'apercevoir ses fesses découvertes par le drap. Même si elle ne lui montrait que cela, il devinait son corps entièrement nu et il se souvenait de la belle fille qu'il avait vue arriver la veille au soir.

Lorsqu'ils arrivèrent à destination et qu'ils descendirent du wagon, Valeria remarqua la façon dont il la regardait avec insistance comme s'il devinait son corps nu sous la petite robe d'été qu'elle avait passée.

Ils déposèrent leur valise à l'hôtel et allèrent se promener dans la ville. Ils regardaient les vitrines dans une rue commerçante quand Rodolphe aperçut l'étrange manège auquel se livrait un homme d'une cinquantaine d'années.

Il portait un grand sac avec deux longues poignées. L'homme allait et venait d'une vitrine à l'autre, se rapprochait des jeunes femmes qui contemplaient la vitrine et s'arrêtait à côté d'elles jusqu'à ce qu'elles repartent. Rempli de curiosité, Rodolphe s'éloigna un instant de Valeria pour voir l'homme de plus près. Il comprit tout lorsqu'il vit que le sac s'ouvrait sur un miroir qui avait été fixé horizontalement.

L'idée lui plut et il revint vers Valeria pour lui raconter ce qu'il avait vu. Même si leur programme ne le prévoyait pas, il trouva piquant de proposer à Valeria de devenir la victime volontaire de ce voyeur. La jeune fille accepta aussitôt. Il lui désigna l'homme qui continuait à se déplacer fébrilement. Il suggéra à Valeria de s'arrêter devant l'une des vitrines et d'attendre que l'homme s'approche d'elle.

La belle jeune fille ne tarda pas à le voir arriver près d'elle. Elle constata qu'au lieu de regarder les chaussures de l'étalage, il baissait la tête et rapprochait le sac du bas de sa robe. Feignant de ne s'apercevoir de rien, Valeria continuait à fixer droit devant elle, mais elle savait que l'homme avait découvert qu'elle était nue sous sa robe et qu'il voyait maintenant ses fesses ou la toison de son sexe suivant l'orientation que prenait le sac. Il la suivit un bon moment sans chercher à lui adresser la parole : ce spectacle qu'il pensait dérober devait lui suffire. Rodolphe la rejoignit, alors l'homme s'écarta et repartit à la recherche de nouvelles proies. Mais combien de jeunes femmes avaient négligé, comme Valeria, de mettre une petite culotte sous leurs vêtements d'été? Elle se demanda si le voyeur rencontrait fréquemment de pareilles aubaines.

Ils dînèrent dans un restaurant où Rodolphe avait retenu un table pour eux deux. Il avait demandé à Valeria de relever sa robe jusqu'à la taille lorsqu'elle serait assise. Elle était protégée par la grande nappe blanche mais elle sentait sous ses fesses la moleskine de la banquette et elle trouvait étrange d'être ainsi à moitié nue au milieu de tous ces gens habillés avec élégance.

A l'hôtel dont il était un habitué, Rodolphe fournit au garçon d'étage des précisions pour leur petit déjeuner du lendemain. Le jeune garçon, qui se faisait un peu d'argent de poche pendant les vacances en travaillant dans cet hôtel, paraissait bien timide. Il ne doit pas avoir plus de quatorze ans, pensa Valeria.

Ils dormirent dans le même lit. Valeria était toute nue ; Rodolphe avait mis un pyjama de soie bordeaux. Il lui souhaita la bonne nuit mais ne s'approcha pas d'elle et, comme le lit était large, à aucun moment leurs corps ne se touchèrent.

Le lendemain, Rodolphe se leva le premier et alla dans la salle de bains pour faire sa toilette. En quittant le lit, il avait écarté la couette de telle sorte que le corps nu de Valeria était entièrement visible. Elle était allongée sur le côté et avait croisé ses bras devant son visage. Lorsque l'on frappa, Rodolphe, le visage tout couvert de savon à barbe, ouvrit la porte de la chambre, qui était près de la salle de bains, et fit signe au jeune garçon d'aller porter le plateau dans la chambre. Entrouvrant les yeux derrière ses bras croisés, Valeria le vit passer devant elle et remarqua son tressaillement lorsqu'il aperçut dans le lit cette femme nue endormie, délicieusement belle. Un peu tremblant, il alla poser le plateau en prenant garde de ne rien renverser. Débarrassé de son fardeau, il prit le temps de la regarder, pensant qu'elle dormait profondément. Valeria éprouva une réelle délectation à se livrer ainsi toute entière au regard de ce garçon tout jeune qui devait la considérer comme une grande personne. Leur différence d'âge accentuait son sentiment d'humiliation et aussi son plaisir. Si le jeune homme avait osé s'approcher et toucher le corps de cette belle femme qu'il croyait endormie, il aurait pu constater son émoi évident. Mais lui-même honteux de profiter de ce spectacle qu'il croyait dérober et craignant d'être surpris dans sa délectable contemplation, il s'éloigna et quitta la chambre discrètement.

Dans la matinée, ils se rendirent sur la côte nord où s'étendait une interminable plage de sable. Après avoir dépassé un bois de petits arbres rabougris qui avaient été pliés par le vent du nord, ils gagnèrent les dunes. Dans un creux de sable Valeria déposa sa jupe et son léger tee-shirt. Sur ces plages nordiques le nudisme était admis et faisait même partie d'une certaine hygiène de vie. Valeria qui n'était vêtue que d'une fine chaînette autour de la taille regarda les vagues déferler sur la plage qui s'étendait au pied des dunes. Elle sentait le vent piquant sur sa peau nue et, ivre de son corps, elle avait envie de se donner au ciel, à la mer, au sable chaud. Auprès d'elle Rodolphe qui avait gardé sa chemise et son pantalon blanc contemplait lui aussi le vaste paysage qui s'étendait devant eux. Il vit alors venir un homme, tout habillé lui aussi, qui s'approchait et regardait dans leur direction. Quand le promeneur fut au bas de leur dune, Rodolphe constata qu'il s'agissait d'un homme du sud, un Turc probablement, l'un de ces travailleurs immigrés qu'avaient accueillis les pays du nord. Quand il aperçut la jolie fille nue qui était debout à côté de Rodolphe, il s'arrêta comme pour contempler la mer lui aussi. Mais, de temps en temps, furtivement, il se retournait pour vérifier qu'elle était toujours là. Une idée vint à Rodolphe. Elle ne figurait pas dans leur scénario mais il la proposa à Valeria.

- Vous voyez que vous troublez beaucoup cet homme. Songez que dans son pays les femmes sont voilées et n'ont pas le droit de sortir seules dans la rue. Vous allez lui offrir un spectacle dont il se souviendra pendant longtemps. Vous allez vous diriger vers la mer lentement en traversant toute cette plage et en passant assez près de lui. Vous vous tremperez dans l'eau fraîche, puis toute mouillée, vous reviendrez ici par le même chemin.

Valeria accepta sans protester cette nouvelle proposition.

Tandis qu'elle se rapprochait de l'homme qu'elle voyait de dos puisqu'il feignait toujours de contempler la mer, elle pensait à tout ce que Rodolphe venait de lui laisser entendre. Elle trouvait très excitant de se montrer à ce petit homme râblé qui devait naturellement la prendre pour une sorte de prostituée, elle qui se montrait ainsi en public sans voiles et sans pudeur.

Elle le dépassa et savait que maintenant il regardait ses fesses nues que la marche faisait onduler légèrement. L'eau glacée la fit frissonner au premier contact mais bientôt elle se sentit fortifiée par cette bénéfique fraîcheur.

Toute ruisselante d'eau elle revint vers les dunes . Cette fois l'homme la regardait de face :il voyait ses seins, son sexe, ses cuisses. il ne cherchait pas à détourner son regard.

C'est elle qui se sentit envahie par un brusque accès de honte. Mais elle n'avait pas le choix, il lui fallait continuer et se rapprocher de l'homme qui voyait de plus en plus nettement toutes les parties dévoilées de son corps. Rougissante, elle évita son regard lorsqu'elle le croisa. Elle entendit quelques mots sortir de sa bouche dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Qu'avait-il bien pu dire ?:

- Comme vous êtes belle! ou bien : Tu n'as pas honte, petite putain?

Il avait probablement pensé les deux.

Avec Rodolphe, elle marcha en suivant le bord de la plage. C'était délicieux de s'avancer ainsi dans le soleil et le vent, au milieu du fracas des vagues et des cris des mouettes. La présence à ses côtés de Rodolphe si élégamment habillé rendait sa nudité encore plus troublante.

S'éloignant de plus en plus du lieu où elle avait laissé ses vêtements, elle avait le sentiment d'avoir toujours été nue, qu'elle ne porterait plus jamais de vêtements. Continuant à marcher, ils virent de plus en plus de gens étendus sur la plage ou jouant au ballon. Désormais, plus personne n'était nu. Ils étaient arrivés sur la plage familiale où le nudisme ne se pratiquait pas.

Personne n'osa rien leur dire, mais Valéria vit bien que les regards qui lui étaient décochés, en particulier par les femmes, les mères de famille, n'étaient pas particulièrement amènes. Deux jeunes garçons vinrent se poursuivre autour d'eux; Ils cherchaient manifestement à voir de près la belle femme nue dont le corps les attirait. Ils furent aussitôt rappelés par une voix sévère . Un peu plus loin, Valéria entendit une femme dire en français : moi je flanquerais une bonne fessée à ces filles qui se montrent toutes nues pour émoustiller les hommes.

A ces mots, elle rougit fortement et se tourna vers Rodolphe qui lui dit:

- je pense que cette personne a tout à fait raison.

Aussi lorsqu'ils furent revenus à l'endroit où elle avait laissé ses vêtements lui administra-t-il une cuisante fessée. Attiré par le bruit des claques et par les gémissements de Valeria, un passant s'était arrêté et contemplait, bouche bée, cette belle fille nue qui recevait la plus sévère des corrections.

Par Plume - Publié dans : bizutages
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus