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Samedi 17 mars 6 17 /03 /Mars 17:10

LA FESSEE PUBLIQUE D’ELODIE

 

La perspective de sa punition prochaine, qui promettait d'être exemplaire après l'accumulation de graves bêtises qu'elle avait commise ces derniers jours, aurait seule suffit a mettre Odile dans un bel état d'affolement ... mais à cela s'ajoutait une autre sensation, quelque chose de presque insignifiant et qui pourtant contribuait à la rendre mal à l'aise. Après une seconde de réflexion, elle s'était aperçue en marchant dans le couloir que la main de son tuteur qui serrait la sienne n'était plus douce. Elle ne l'écrasait pas non plus mais la serrait et la tirait en avant avec ce qui semblait presque de la brusquerie. Il avait cessé de la regarder amoureusement dans les yeux, et son regard était maintenant dur et tourné vers l'avant. Depuis qu'elle était rentré dans l'école, Michel avait toujours été l'oasis où elle pouvait venir puiser de la chaleur et du réconfort. A présent, il lui faisait presque peur ... Il avait l'air aussi sévère que le proviseur lui-même !

« Va t'asseoir sur ton lit et ne bouge pas avant que je revienne ! Madame Hautepin a demandé un conseil de discipline et, étant ton tuteur, j'ai mon mot a dire sur ce que tu mérites.
- Alors ... tu vas me défendre ?
- Non, ma fille ! Il n'y a pas d'attaquants ou de défenseurs. Tu t'es très mal conduite et nous devons nous réunir entre adultes et décider, pour ton bien, du traitement qu'il convient de te donner.
- Mais Madame Hautepin elle ... elle va me saquer ! »

Clac ! Michel, qui ne l'avait jamais frappée ni même grondée, venait de l'interrompre d'une gifle. Oh, une toute petite gifle, absolument pas douloureuse, mais l'impact psychologique fut violent.

« Ne dis pas de mal de Madame Hautepin ! Comme nous tous elle ne veut que ce qui sera la mieux pour toi ! Maintenant pose vite tes fesses sur le lit, avant que je ne décide de leur donner de la couleur ! »

Effrayée par le ton de sa voix, Odile ne se fit pas prier plus longtemps pour obéir et vint vite s'asseoir, voyant son tuteur s'éloigner vers le lieu de ce procès auquel elle ne pourrait même pas assister pour se défendre.

Quinze longues minutes plus tard, il n'était toujours pas revenu et Odile se rendit compte que l'angoisse compressait terriblement sa vessie. Elle avait une horrible envie de faire pipi, mais n'osait pas désobéir en quittant la salle alors que tout le monde pouvait arriver d'une minute a l'autre. Le fait de penser à se retenir avait au moins l'intérêt d'éloigner un peu son esprit de la perspective de la punition, mais comme l'envie devenait de plus en plus pressante elle commença à se demander ce qui était le pire ...

Encore dix minutes plus tard, elle sentit son coeur s'affoler en entendant des pas à la cadence militaire se rapprocher du dortoir. Elle serrait les fesses, serrait les dents, serrait les cuisses pour contenir son envie, et serrait les mains pour calmer ses nerfs, mais rien de tout cela n'était très utile. Quand finalement la porte s'ouvrit et qu'apparut le visage grave et fermé du proviseur, la tenaille de l'angoisse sembla serrer plus fort d'un coup sec et, rougissant de honte, elle sentit clairement une petite goutte de liquide chaud lui échapper pour s'étendre dans sa culotte.

« Petite, tu peux dire un grand merci a ton tuteur. Arguant que tu nous a rejoins il y a deux jours à peine, de surcroît pour la première année, et que tu as toujours été une petite fille adorable avec lui, il a obtenu que tu ne reçoive qu'une simple fessée, et juste à la main.

« Quoi, c'est tout ?! » pensa-t-elle. Bien sûr elle n'aurait jamais osé le dire à voix haute, mais le soulagement se lisait trop bien sur son visage pour que ce soit utile ...

« Nous avons mis pour seule condition que tu la reçoive de la main de ton tuteur. »

De mieux en mieux ! Quitte à recevoir la fessée, elle aimait autant que ça vienne de lui ! Elle eut l'idée d'adresser au directeur un grand sourire reconnaissant, mais son expression, qui n'avait rien perdu de sa dureté, l'en dissuada tout de suite.

« Nous vous attendons dans un petit quart-d'heure au réfectoire. Bien entendu, ce sera devant toute la classe ! »

Un petit quart d'heure ! Dans le fond, c'était mieux ainsi : elle n'aurait pas aimé devoir attendre davantage ... mais tout de même, ça la prenait de court !

Tous les autres étaient sortis, il ne restait plus que Michel, debout, bras croisés et mâchoire serrée, qui la contemplait d'un oeil sévère. Après quelques secondes il s'avança vers elle et, de sa main droite, lui saisit le bras gauche, juste sous l'épaule, presque assez fort pour lui faire mal.

« Viens avec moi, tu vas d'abord aller faire pipi et je vais te surveiller. Il est déja arrivé une fois qu'une petite cochonne ne sache plus se retenir pendant la fessée et qu'elle s'écoule sur ma jambe, et je déteste ça. Je ne pense pas que tu ais envie de me voir encore plus fâché que je ne le suis. »

Odile accepta avec soulagement de le suivre jusqu'aux toilettes jusqu'au moment où elle réalisa qu'il n'avait pas l'intention de l'y laisser seule. Dans un geste d'une douceur qui ne lui était plus coutumière, il la saisit par la taille des deux coté et la colla contre lui avant d'entreprendre de retrousser sa jupe dans une demi-caresse et de baisser sa culotte, dont Odile priait pour qu'elle ne soit pas trop nettement tachée. Il la posa assise sur la cuvette, se redressa, recroisa les mains et attendit, ses yeux plongeant droit dans les siens. Tête baissée, morte de honte, Odile se soulagea beaucoup plus longtemps et bruyamment qu'elle ne l'aurait voulu. Quand elle voulut prendre du papier, la main à nouveau presque douce de Michel l'arrêta. Il en prit lui même, la fit se mettre debout et l'essuya doucement avec beaucoup de soins.

Pour Odile, c'était le geste de trop. Elle ne put s'empêcher de se blottir contre sa poitrine et de la serrer de toutes ses petites forces, réclamant à corps et à cris une quelconque marque de tendresse. Pour Michel également, ce fut le geste de trop. L'expression sévère de son visage disparut en une fraction de seconde et il étreint sa bien aimée petite protégée à presque lui casser les côtes. Il fallut deux minutes pour qu'ils se décident à bouger de nouveau. Odile avait toujours sa pauvre culotte aux chevilles, et quand il la lui remit, le contact froid et mouillé sur son entrecuisse lui fit un petit électrochoc. Il la souleva comme une plume et la balança doucement de gauche à droite, bien au chaud, toute serrée contre lui.

« Mon bébé, mon petit trésor ... »

Des formules très banales, mais l'émotion y était tout de même.

« Je suis désolé ma puce, mais on est déja en retard. Il faut que je te conduise la bas. »

Pour toute réponse, elle se contenta de serrer plus fort, comme pour lui dire qu'elle comprenait, qu'elle savait avoir mérité cette correction et qu'elle ne lui en garderait pas de rancune. Et puis ce fut le moment. Tenant la main serrée et tremblotante d'Odile dans la sienne, Michel ouvrit la porte sur un réfectoire plein ou toutes les tables avaient été déplacées à la manière d'une salle de classe, afin que les chaises convergent vers l'avant de la salle, là ou se tenaient monsieur le directeur et son équipe éducative. Entre les tables remplies d'élèves et le directeur, une unique chaise leur était destinée. Soudain plus rien n'eut d'importance, et le décor s'évanouit

Des années plus tard, en repensant à cette scène Odile serait toujours incapable de se souvenir comment elle avait franchi cet espace. Elle marchait comme dans un rêve, sur un nuage de coton, aveuglément, juste tirée par la main de son tuteur qui la guidait dans la bonne direction. Elle se souviendrait de la vague impression d'être basculée en avant, sur une paire de cuisses très épaisses et solides, des jambes d'homme. Elle se rappellerait avoir senti une main anormalement grosse, dont on aurait pu penser qu'elle caressait son derrière : en réalité elle le déshabillait. Elle se rappellerait avoir frissonné de la caresse de l'air frais sur ses fesses trempées d'une fine pellicule de sueur, probablement due à l'appréhension ...

Quelque chose de très lourd s'enroula sur ses hanches, juste au dessus du sillon fessier et elle attendit que la correction commence. Après tout, des fessées, elle en avait déja reçu, ce n'était qu'un mauvais moment a passer. Elle avait même déja reçu des coups de martinet alors ce n'était pas ...

SLAAAAAM!

La puissance de ce premier coup fut une surprise totale ! C'était vraiment une main, ça ? Ca ne ressemblait à rien de ce qui l'avait corrigé par le passé !

SLAAAAM !

Une nouvelle claque d'une violence tout aussi incroyable avait résonné très fort sur les murs de la pièces. Plusieurs autres filles avaient mis leurs mains devant leurs bouches comme pour retenir un cris d'épouvante.

SLAAAM !

Trois claques et ça commençait déja à faire vraiment mal ! En essayant, sans vraiment le vouloir, de se débattre, elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans un étau qui l'empêchait même de gigoter. La frappe suivante l'atteint juste entre les fesses au moment ou écartait les cuisses pour tenter de se débattre. Sans qu'Odile puisse s'expliquer pourquoi, elle sentit cette douleur presque insupportable jusque sur son anus, et se dépêcha de serrer bien hermétiquement les fesses. Elle reçut alors deux gifles sur chaque fesses qui résonnèrent tout autant que les autres mais lui parurent infiniment plus douloureuses que les autres. Incapable de maintenir plus longtemps son effort, elle se relâcha et dut recevoir la claque suivante avec une désespérante passivité. Après seulement dix coups lui venait l'idée qu'elle ne pourrait guère en supporter plus et des larmes de douleur et de désespoir commençaient déja a couler.

Et pourtant, elle en reçut encore. Il lui semblait que la douleur ne lui brûlait pas seulement la peau mais que toute sa chair se contusionnait, que la souffrance s'incrustait jusque dans les os de son postérieur. Jusqu'à la vingtième claque environ (mais en fait, n'était ce pas la trentième?) elle réussit a pleurer discrètement, poussant tout de même des cris de douleur de plus en plus intenses. Mais par la suite ces cris ponctuels devinrent une longue plainte continue et larmoyante. Dans un oubli total d'elle même, elle se mettait à pleurer comme un bébé, hurlant avec des hoquets et des inspirations brusques, la vue trop brouillée par les larmes pour distinguer encore quelque chose.

Impossible de savoir combien de coups elle reçut exactement ni combien de temps dura ce supplice, mais il eut une fin. Pendant quelques minutes on la laissa en position, le temps pour elle de finir de crier et de sangloter tout son saoul. Puis des mains très douces la firent se retourner, un bras s'enroula sous ses épaules et un autre sous ses cuisses, juste en dessous des fesses martyrisées. Elle sentit sa joue se poser sur quelque chose de chaud et de doux, mais sur lequel elle ne s'enfonçait pas. Le creux d'une épaule. La main qui lui tenait la cuisse la posa assise sur ses genoux, ce qui lui arracha encore un douloureux sanglot, et vint se plaquer sur son visage pour le caresser avec passion. Elle entendait vaguement des murmures réconfortants dont elle n'arrivait pas à comprendre le sens. Elle se sentait bercée d'avant en arrière, et la douleur qui lui brûlait encore les fesses prit soudain beaucoup moins d'importance.

Quelques minutes plus tard, après un bref discours du proviseur aux autres filles leur recommandant d'être bien sages sous peine de se retrouver dans la même posture, alors qu'elle avait toujours les yeux hermétiquement fermés et le visage collé à cette épaule, elle se sentit monter d'un coup et comprit qu'il s'était levé. Il la conduisait quelque part, marchant avec précaution dans les couloirs. Il l'entendit demander à quelqu'un de lui ouvrir une porte. Derrière se trouvait une chambre et un gigantesque lit couvert d'une couette rose et moelleuse. Il l'allongea dessus avec mille précaution et vint s'étendre a son tour tout contre elle. Il lui fit d'interminables et tendres caresses, qu'elle ne trouva pas longues une seule seconde.

« Je t'aime, Odile ... »

Cette déclaration la prit totalement au dépourvu. Elle n'y avait pas pensé mais ce qu'elle avait ressenti pour lui, et sentit grandir durant ces quelques jours, c'était bien ça. Elle voulut lui dire je t'aime a son tour, mais toutes ces émotions avaient brisé sa voix et elle ne put que balbutier quelque chose qui y ressemblait très vaguement. Au lieu de refermer la bouche, elle la maintint grande ouverte et implora des yeux quelque chose qu'elle désirait ardemment depuis plusieurs heures. Michel comprit sans problèmes et ses lèvres vinrent couvrir les siennes, tandis que sa langue, telle une couverture qui s'étend, tombait dans sa bouche et lui remplissait tout le corps d'une divine chaleur ...

UN SOIR CHEZ MICHEL

 

Quelques mois ont passé depuis ce jour où Michel a pris Odile dans ses bras pour la première fois. Aujourd'hui, ils passent la majeure partie de la semaine à quarante kilomètres l'un de l'autre, ce qui n'est tout de même pas énorme. Anne-Marie et Laurent sont maintenant de bons amis, de même que « monsieur le directeur », qui prévoit déjà une nouvelle édition de ses vacances à la campagne version classe de neige, en décembre. La distance les réduit cependant à l'état de simples correspondants par mails ... Par bonheur, ce n'est pas le cas avec son Michel, et tous les vendredis depuis quelques semaines, lorsque l'aiguille de l'horloge se rapproche de 17h30, ses camarades voient la petite Odile commencer à se mordiller les lèvres, à tourner en rond et a trembloter de ses longs doigts fins et fébriles. Les plus attentives la verraient parfois frissonner en frottant discrètement ses fesses. Dans quelques minutes elle sortira, et son homme l'attendra probablement dans sa voiture, sur la parking du magasin. Il l'emmènera chez lui pour la soirée, voir la journée du lendemain ... et peut-être même le dimanche. Et ce qu'il lui fera ... justement, Odile n'en sait rien du tout, et c'est bien ce qui la travaille ! Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a pas reçu de fessée le week-end dernier, ni les deux précédents ... Celà fait donc deux week-ends où elle se dit que c'est probablement pour cette fois ! Aujourd'hui encore, elle ne peut rien dire d'autre que « probablement » ...

17h30 tout rond. Odile lâche enfin ses débardeurs et autres culottes fluo et peut s'éloigner de cette saleté de poste qui diffuse en continu du R&B bon marché depuis maintenant plus de huit heures. Elle se précipite vers la porte et l'ouvre, prête à courir vers la liberté ... et se retrouve face à un mur.

Le mur en question est composé d'une large poitrine, d'un ventre presque plat (hélas, seulement presque), et d'une paire de bras et d'épaules massifs, qu'orne un marcel de travail inélégant, sur lequel on peut encore apercevoir quelques petits copeaux de bois. Au sommet de ce mur, à quelques vingts centimètres des yeux d'Odile, se tient une tête dôtée d'une mâchoire carrée, dont le propriétaire (comme il fallait s'y attendre) avait encore dû oublier de se raser pendant deux ou trois jours ...

« Bonjour m'sieur ! C'est pour une pince à épiler ? Sur le menton ce serait pas du luxe ! »

Odile fait un pas en avant. Les bras qui composaient le mur s'écartent pour l'enlacer, l'un dans le dos, l'autre juste sous les fesses et elle a cette sensation, désormais familière mais toujours insolite, de sentir le sol disparaître et de rester en suspension. Michel l'éleve même de quelques centimètres en direction de l'une de ses épaules, qui dégagent une forte odeur de bois, mêlée il faut bien le dire, d'une légère odeur ... de travailleur dirons-nous.

« J'ai fini un peu plus tard, et comme je voulais t'accueillir à la sortie je n'ai pas eu le temps de prendre une douche.
- Mais qu'eeeeesst c'que c'est qu'çaaa ! Un vilain gros ours pas lavé et tout plein d'poils ! Est-ce que c'est une façon d'accueillir sa douce bien aimée ? »

Un gros bisou sonore vient tenir lieu de réponse. La prenant par la main, Michel amène sa « douce bien aimée » jusqu'à sa voiture, qui est, elle aussi (disons le pudiquement) ... une voiture d'homme. Michel étant un grand adepte de ce qu'il appelle le « bordel propre », rien de malodorant ne traîne dans sa voiture. On peut cependant y trouver un paquet de cookies à moitié mangé et dont on peut supposer que la moitié restante fond au soleil depuis au moins 24 heures, quelques canettes de jus de fruits traînant à même le sol, une édition du « journal des sans-abris » que personne ne lira, l'emballage d'un jeu vidéo bête et méchant, Les chants de Maldoror, Le petit livre des pensées les plus drôles, un « Fluide glacial », plusieurs bouteilles d'eau vides ... et d'autres choses qu'on ne peut qualifier que de « diverses ».

Je passe sur les commentaires exaspérants dont est capable une Odile survoltée pour arriver, quarante kilomètres plus tard, dans un petit appartement situé dans un des quartiers les moins urbanisés de Besançon. Et là le lecteur attentif (mais y-en-a-t'il seulement ?) s'attendrait à ce que je lui décrive un appartement que l'on pourrait qualifier pudiquement « d'appartement d'homme » (d'homme célibataire, s'entend). Eh bien absolument pas ! Le carrelage blanc est immaculé, les habituels tas de linge et autres bouts de papiers griffonnés de notes et de rimaillages ont mystérieusement disparus, les livres sont rangés par piles et par auteurs dans le meuble prévu à cet effet et, comble du luxe, un bâton d'encens au bois de santal a brûlé ici très récemment

Michel sort un verre et une bouteille de boisson chimique acide et sucrée n'ayant d'autre mérite que d'être mystérieusement aimée par Odile, les pose sur la table du salon et, de sa voix la plus charmante, lui propose d'attendre sur le canapé son retour de la salle de bain en prenant bien ses aises, précisant que, une fois n'est pas coutume, il en avait pour un petit moment. Elle acquièsce d'un léger mouvement de la tête et s'étend comme une petite chatte qui prends bien le temps de s'étirer le long dudit canapé. Fermant les yeux pour siroter sa boisson à bulle avec le délice que l'on a toujours après un régime sain et contraignant à s'empiffrer de choses grasses ou sucrées, la journée de travail lui paraît déjà très loin.

Bercée qu'elle est par le bruit d'eau de la salle de bain, étendue sur des coussins moelleux, la bouche rafraîchie et parfumée d'un goût fruité parfaitement ... chimique, chacun de ses muscle s'étire et se décontracte à son rythme, au point qu'elle se sent presque prête à s'assoupir : c'est dans un état de demi-sommeil qu'elle entend s'ouvrir la porte de la salle de bain. Elle ouvre des yeux préparés à voir sortir sa belle bête de compagnon en serviette de bain. Au lieu de celà, c'est une silhouette droite et digne, toute de noir vêtue qui s'approche d'elle d'un air sévère et déjà consterné. Michel est maintenant parfaitement glabre, les cheveux mis en ordre avec soin, discrètement parfumé d'eau de toilette boisée. Vêtu d'une chemise bleue sombre brillante, il porte impeccablement un costume noir, sobre et élégant. Odile a un faible pour les hommes en costumes strict mais n'aurait jamais imaginé son Michel dans une telle tenue. Et, comble d'étonnement, il la porte plutôt pas mal ! Avec une lenteur calculée, il vient se poser à quelques centimètres du canapé. Droit comme un i, il lui fait les gros yeux.

« Mais qu'est ce que c'est que cette attitude, ma fille ! Veux-tu bien t'asseoir correctement ! Est-ce qu'une jeune fille bien élevée a pour habitude de se vautrer ainsi ? Et cet accoutrement ! »

Il empoigne tour à tour, rapidement, ses cuisses et ses hanches, couvertes d'un jean court et sa taille, puis sa poitrine, serrées quand à elles dans un débardeur d'été fluorescent. Ainsi doivent s'habiller les vendeuses de chez J..... Il la saisit ensuite sans ménagement par le bas pour la redresser.

« Viens donc par là ! Il est hors de question que tu restes habillée comme ça ! Va dans la chambre, je vais te mettre des vêtements plus corrects ! »

Comme c'était souvent le cas dans ce genre de situations, Odile fut trop désorientée pour réagir de quelque manière que ce soit. Elle se contenta de se laisser conduire dans la chambre, soulever comme une poupée et allonger sur le lit, un grand lit moelleux avec une solide armature de chêne bien épais.

Michel lui lia les bras derrière la tête pour entreprendre de lui retirer soigneusement son débardeur, profitant honteusement de la situation pour caresser ses flancs et ses petites épaules, si fines qu'on les aurait cru prêtes à casser sous ses doigts. Le vêtement retiré, il s'étendit un moment sur elle pour l'embrasser très profondément en la serrant bien fort contre lui. Ils restèrent ainsi attachés l'un à l'autre durant plusieurs minutes avant qu'il ne se décide à continuer son oeuvre de mise à nu.

Comme pour déshabiller un bébé, il lui leva les cuisses et fit glisser son jean le long de ses jambes en une caresse un peu rugueuse propre au frottement de ce genre de tissu sur la peau. Derrière il découvrit non sans une certaine surprise et une expression faussement scandalisée, cachant à peine ce merveilleux petit trésor déjà bien moite, un string ! Odile en fut quitte pour être sévèrement grondée. Après tout, depuis quand une jeune fille sage et de bonne famille est elle censée porter ce genre de dessous !

Une fois nue, voluptueusement étendue dans ces couvertures vaporeuses, Odile avait quelque chose. d'angélique. N'aurait été son sexe trempé et ses yeux brillants de passion, on lui aurait cru la sérénité de Bouddha et la candeur d'un nouveau né. Michel ouvrit un tiroir et en sortit les nouveaux vêtements de sa bien aimée. Il y avait une petite culotte blanche toute de dentelle vaporeuse, un soutien-gorge parfaitement assorti et une simple robe, elle aussi d'une blancheur immaculée : une robe blanche nuageuse, qui aurait pu être celle d'une demoiselle d'honneur lors d'un mariage. Il lui enfila la petite culotte avec un soin tout simplement ... amoureux, et lorsque le fin tissu vint recouvrir le sexe délicat, elle ne put retenir une large inspiration de plaisir. Il en alla de même lorsque le soutien-gorge fit durcir la minuscule pointe de ses tétons roses, mais ses frissons de plaisir intenses et ciblés ne furent pas aussi délicieux que la caresse de la robe, douce comme la soie, sur son corps entier. Les mains de son amant la saisirent alors et la soulevèrent à nouveau. C'est tout naturellement qu'elle vint se blottir, bras repliés, contre sa poitrine. Elle ouvrit la bouche pour réclamer un autre baiser, qui la remplit presque aussitôt

« Ma toute douce ... Habillée comme ça, tu as l'air d'une créature d'un autre univers. Une Dame du lac peut-être, ou un esprit des ruisseaux ... »

Il la serrait à présent de toute ses forces, comme s'il avait peur de la voir s'envoler. Ses épaules se balançait lentement, de gauche à droite, et son visage s'approchait d'elle de temps à autre pour couvrir de baisers la moindre parcelle de chair que la robe laissait entrevoir.

Il s'assit sur le lit, la posa sur ses genoux et la caressa encore un moment. Puis c'est de sa propre initiative qu'Odile entreprit de se retourner, d'abord sur la hanche en l'embrassant passionnément dans le cou, puis sur le ventre avec un grand soupir de confort. Elle en avait envie ! Michel comprit immédiatement, et son bras gauche vint s'enrouler autour de la taille toute fine de son aimée, tel un boa qui s'enroule en douceur autour de sa victime mais dont la douceur cache une force suffisante pour que ladite victime soit complètement bloquée. Odile se léchait et se mordait les lèvres, toute de stress et d'anticipation à la perspective de recevoir bientôt ce qu'elle avait elle même réclamé et qu'il était trop tard pour regretter. Elle sentit cette large et terrible main, qu'elle connaissait bien, à présent, se poser en douceur sur sa robe, au niveau de ses fesses, pour les caresser avec bienveillance.

Comme à chaque fois qu'il la prenait sur ses genoux, Michel fut fasciné par la douceur de la chair des femmes lorsqu'elles sont allongées et parfaitement détendues. La main semble s'y enfoncer sans rencontrer la moindre résistance, et lorsqu'on les promène le long des jambes et du dos, partout se retrouve cette même tendresse. Sans retrousser encore la robe, il glissa son bras en dessous pour lui caresser les cuisses. Et la chaleur anormale qu'il ressentait à mesure qu'il montait ne laissait aucun doute quand à l'état d'excitation dans lequel se trouvait sa petite chérie. Aurait-il seulement touché cette fine culotte de dentelle qu'il l'aurait trouvée moite et brûlante. Autrement dit il était temps d'en finir et de lui donner enfin la fessée qu'elle attendait, pour pouvoir ensuite satisfaire cette ardeur qui (disons-le) faisait écho à la sienne. Il entreprit donc de relever la robe, dont la caresse fit se couvrir les cuisses d'Odile de chair de poule. Michel ne la déculotta pas, afin que le tissu reste en contact avec son sexe. Il prit encore une fois son derrière en main, pour le malaxer rudement tandis qu'Odile, ressentant de plein fouet son impuissance, appréhendait le début de la correction. Puis il leva la main très haut et ...

sssSSSSCHLAC !

La fessée venait de commencer. Odile ouvrit brusquement de grands yeux surpris, lança un cri aigu et bref et se dressa sur ses coude, aussi haut que le bras qui la ceinturait le lui permettait. D'autres claques suivirent, à peine moins fortes que la première. Cette accumulation de coups sur son petit derrière exposé la fit vite serrer les dents. Elle sentait son fessier brûler de plus en plus vivement, et avec la chaleur qui montait, cela commença à faire mal !

Michel la frappait régulièrement, émerveillé de voir ce postérieur se tordre et découvrir ses trésors, tout en rougissant à mesure qu'il lui imposait sa marque. Il devinait la vulve toute fondante qui le réclamait d'un grand cri silencieux en inondant la culotte dont elle était encore prisonnière. En se tordant, le ventre chaud d'Odile frottait contre son sexe de plus en plus dur et dressé, tandis qu'à chaque claque son cri de surprise, de douleur et excitation mêlé le rendait de plus en plus nerveux ... Pris de frénésie, il se mit à frapper de manière brutale et désordonnée le postérieur déjà rouge. Il devait lui faire très mal maintenant, mais l'espace d'un très court instant, il n'y pensait plus.

Finalement, une fois n'est pas coutume, cette correction s'interrompit parce que lui n'en pouvait plus ... de désir ! Il la retourna brusquement pour la poser sur le lit, retira ses vêtement à la hâte, au risque de les arracher, et écrasa la boite de préservatifs pour en retirer un, tout de suite ! Il saisit la culotte d'Odile pour la lui ôter, d'un seul geste brusque. Les yeux brillants de larmes, mais aussi de joie et de malice, Odile murmura d'une voix chantante ces deux petits mots si ravissants aux oreilles des hommes :

« Prends-moi ! »

 
Par Plume - Publié dans : bizutages
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