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Lundi 19 mars 1 19 /03 /Mars 20:26
HISTOIRE VECUE:

Les vraies fessées que j'ai reçues m’ont beaucoup marquées surtout la première.

Je devais être en CE2, j’avais 10 ans. J’avais redoublé, j’étais « en retard ». J'avais une maîtresse que je trouvais  très laide qu’on appelait "la Mère Michèle" je ne sais plus pourquoi. Enfant j'étais une vraie chipie, pourrie par ma tante qui faisait la plus part du temps office de maman car mes deux parents travaillaient, rentraient tard le soir et c’est elle qui me gardait.

A l'école j'étais  abominable, une peste ! je n'en ratais pas une. L’absence de mes parents que je voyais peu y était pour beaucoup ! J'étais parmi les dernières de la classe et j'en ‘faisais baver’ à "la Mère Michèle". Elle n'avait pas d'autorité, laissait faire et à bout de ressources piquait des vraies colères et finissait par flanquer des coups de règles sur les mains ou sur les mollets.

C'était au début des années 60 et les instits utilisaient encore les  bonnes vielles méthodes. J'avais une souffre douleur : « Chantal J ». C' était la première de la classe. Evidemment, je la maltraitais en récréation, lui cachais son cartable, ses affaires… je la taquinais méchamment en toutes circonstances.
Bien sûr l'institutrice  le voyait mais elle ne réagissait pas  comme elle aurait dû. Et comme je ne ratais pas une occasion d'harceler "la chouchoute de la maîtresse", il fallait que j'en fasse beaucoup pour qu'elle me punisse. Je suis restée quelques fois en retenue mais cela ne m'empêchait pas de recommencer.

Un jour, alors que c’était la sortie de la classe, au moment où toutes les filles se précipitaient vers le portail, j’ai tendu la jambe quand « Chantal J » est passée devant moi en courant et mon souffre douleur s’est étalée lamentablement. En fait, j’avais voulu la faire tomber plus pour l’humilier, ‘pour rire’,  que pour lui faire mal : l’ennui c’est que la gamine était ratatinée. Les mains, les genoux étaient écorchés et saignaient,  le cartable s’était ouvert dans la chute et surtout ses lunettes avaient volé. « Chantal J » hurlait comme une perdue. Des parents qui attendaient leurs gamines s’étaient précipités.

C’était une autre maîtresse qui surveillait la sortie. Elle l’a aidée à se relever, à récupérer son matériel, lui a remis ses lunettes qui étaient abîmées (je ne sais plus ce qu’elles avaient). Bien sûr « Chantal J » entre deux sanglots a dit que c’était « la Françoise » qui lui avait fait ça… et des parents m’ont montrée du doigt.
La gamine est rentrée chez elle en piteux état, la maîtresse de surveillance m’a évidemment  punie en me faisant faire des tours de cour pendant la récréation de l’étude qui suivait. Je restais 1 soir sur 2 en étude pour faire mes devoirs.
Je n’étais pas très fière de moi car je n’avais pas eu l’intention de lui faire mal, mais j’étais  tout de même plutôt satisfaite de m’en tirer par des tours de cour. C’était une punition très en vogue à l’époque.

La récréation finie nous avons regagné l’étude. Il y avait 2 salles, une pour les « grandes », une pour les « petites ». J’étais dans celle des « petites » et c’était "la Mère Michèle" qui nous surveillait ce soir là. Je me tenais plutôt à carreau. Je venais de faire une grosse bêtise, je m’en tirais bien mais je ressentais confusément que ça aurait pu être grave. L’étude se déroulait normalement quand on a frappé très fort à la porte.
 "La Mère Michèle" a ouvert et j’ai vu un gros monsieur tout rouge, furieux, qui tenait ma victime encore en larmes par la main. C’était le papa ! Je me rappelle qu’il parlait fort, que "la Mère Michèle" semblait très embêtée et qu’elle a demandé à ‘la pauvre petite’ de montrer celle qui lui avait fait le croche pied. Evidemment j’ai vu un doigt vengeur me désigner et cette fois je me suis faite toute petite.

La maîtresse a dit qu’elle en parlerait à la directrice. Le papa très remonté a fini par partir en disant qu’il espérait bien que je serais sévèrement punie.

Je m’attendais évidemment à ce que mes parents soient informés de ma sottise et je m’imaginais déjà privée de télé. Comble de l’horreur !

Quand le papa est sorti  "la Mère Michèle" a demandé à une élève de venir au bureau surveiller l’étude et elle m’a appelée au tableau . Elle m’a  prise par le bras et tirée dans le couloir. . Je ne savais pas ce qu’elle voulait mais j’étais inquiète. Je m’attendais à me faire gifler mais la « mère Michèle » n’en a rien fait mais m’a entraîné vers le fond du couloir.

Je me souviendrai toujours de ce  trajet. "La Mère Michèle" me tirait par le bras en répétant :  « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi… hein! qu’est-ce qu’on va faire…. ? ».

J’ai compris où elle m’emmenait  quand nous sommes arrivées devant la salle d’étude des grandes. Elle a frappé et est entrée ? C’était la directrice qui gardait l’étude ce soir là. La « Direlo » avait la réputation d’être très sévère et je n’en menais pas large.

Mon entrée a été très remarquée. Quand la directrice a vu "la Mère Michèle" toute affolée, elle s’est levée et est venue  vers nous. La Mère Michèle lui a raconté l’épisode du papa et ce qui s’était passé. Au début la directrice semblait  très ennuyée elle aussi. Les «  grandes » (c’étaient des CM et des fin d’étude) me regardaient avec un air  à la fois moqueur et interrogateur.  J’ai préféré alors regarder la pointe de mes pieds.

La directrice et la Mère Michèle ont parlé ensuite à voix basse en me regardant de temps en temps puis il y a eu un silence. La Directrice a dû se demander l’espace d’un instant ce qu’il convenait de faire.

Soudain elle m’a saisie par un bras, m’a tirée devant le tableau. Jusque là, la conversation s’était déroulée vers la porte. Elle m’a fait monter sur l’estrade, m’a mise face au tableau, m'a prise sous son bras - je me suis retrouvée penchée en avant les fesses tendues en arrière face à  la classe. Je me suis laissée faire comme une poupée de chiffon, incapable de réagir. Son bras enserrait ma taille et je ne pouvais pas me redresser.

 J’ai soudain reçu une bonne douzaine de claques par dessus mon tablier qui ne m’ont pas fait mal mais m’ont surprise. Je ne m’attendais tout de même pas  à recevoir une fessée et je n’en avais jamais reçu de la sorte. J’étais pétrifiée et je n’ai pas plus réagi qu’un bout de bois. Comme la directrice faisait sans doute partie de ces gens qui contiennent trop longtemps leur colère et finissent par craquer,  car pensant que les coups devaient être trop amortis pour être efficaces puisque j’étais sans réaction, elle a soudain retroussé mon tablier puis ma  jupe et cette fois j’ai reçu une bonne ‘avoinée’ crépitante par dessus ma culotte.

La fessée par dessus la jupe m’avait laissée sans réaction du fait de l’effet de surprise mais aussi parce que je n’avais pratiquement rien senti. Cette fois-ci la fessée qui tombait allègrement sur  mes fesses seulement protégée par une petite culotte était d’une tout autre teneur. Elle a peut-être duré 10 ou 20  secondes mais la directrice me claquait très fort et surtout très vite si bien que j’en ai gardé un  souvenir plutôt cuisant.!

Je me souviens qu’en même temps qu’elle  me fessait elle disait quelque chose comme : « tu vas voir si on va pas te calmer, tu vas voir… ».

Et j’ai vu !

Je me souviendrai toujours de l’instant  où  elle m’a retroussée. J’ai ressentis alors quelque chose que je n’ai jamais oublié ni ressenti depuis. Le fait d’être retroussée, fessée sur ma culotte en public était pour moi, gamine de 10 ans, quelque chose d’impensable et de vraiment honteux.. Une émotion énorme ! Je me souviendrai toute ma vie de l’instant où j’ai senti que mes fesses étaient découvertes à la vue de tous et surtout  du bruit des claques.

C’est sans doute ce bruit qui m’a le plus humiliée. Je l’entends encore. Le bruit sec de la fessée dans le silence de la classe avec uniquement la voix rageuse de ma directrice. Je me rappelle avoir ressenti comme une brûlure dès que la première claque est tombée et ça a très vite empiré. Je crois que j’ai serré les fesses le plus possible et  je me rappelle avoir fini par danser d’un pied sur l’autre à un moment donné tellement ça me brûlait. C’est peut-être ce qui a mis fin à la fessée. J’étais à la limite d’éclater en sanglots pitoyables mais je n’ai pas crié, pas pleuré, ni pendant, ni après. Ce n’ était  pas l’envie qui m’en manquait. Il n’aurait pas fallu que la fessée dure plus longtemps car je pense que je n’aurais pas pu résister davantage. Je me souviens que les fesses me cuisaient encore quand j’ai regagné ma salle d’étude.

Je n’ai peut-être pas reçu plus d’une trentaine de claques mais elles étaient vraiment très appuyées. En plus, elles ont dû finir par tirer mon slip vers le haut et ont découvert en partie le bas de mes fesses car les dernières étaient vraiment épouvantablement cuisantes. Il me semble d’ailleurs avoir réajusté mon slip quand la directrice m’a lâchée.

L’autre moment fort de cette fessée, c’est l’instant où elle a rabaissé jupe et tablier et m’a retournée vers la classe. Je n’osais pas lever la tête. Je devais être très rouge et je contenais vraiment mes larmes. Mais j’ai entrevu tout de même ces visages  qui me fixaient, ces grandes filles qui semblaient elles aussi très tétanisées… et ce silence ! La Directrice m’a encore sermonnée et je me souviens surtout qu’elle m’a dit que j’avais eu de la chance et que la  prochaine fois ce serait bien pire.

Le souvenir du trajet inverse dans le couloir poussée par la mère Michèle n’est pas près de s’effacer de ma mémoire. Elle disait des : « T’as vu… t’as compris…recommence encore et tu vas voir… si tu veux que je te remmène, recommence ! ». Bien sûr les filles de la « petite étude » n’ont pas su tout de suite ce qui m’était arrivé mais quand je suis revenue en classe je devais être très rouge et piteuse,  vraiment au bord des larmes car elles ont semblé très surprises. La chipie était matée !

Evidemment le lendemain toute l’école savait que la « Françoise V » avait été fessée devant tout le monde et qu’on avait vu sa culotte. Suprême humiliation pour une fillette de 10 ans !

J’ai été la risée de l’école pendant plusieurs jours, le sujet de moquerie. Je ne voulais plus aller en classe mais je me suis  bien gardée de raconter tout cela à mes parents. Les récréations qui ont suivi ont été un vrai calvaire car soit on était gentille avec moi et on me demandait alors si ça avait fait mal et on me plaignait, soi on se moquait ouvertement en chantant sur tous les tons qu’on avait vu ma culotte, que j’avais eu les fesses toutes rouges…etc.

Cette fessée a tout de même eu le mérite de ‘me calmer’ comme l’avait annoncé la directrice car j’étais terrorisée à l’idée d’être à nouveau conduite dans sa classe. Je me suis faite un peu plus sage surtout à cause des mots de la directrice : « La  prochaine fois ce serait bien pire ». Que pouvait-il arriver de pire  qu’être fessée retroussée devant toute une classe ? J’avais vite conclu que ce ne pouvait qu’être que  recevoir une fessée déculottée devant tout le monde et  cela, à 10 ans,  ça ne fait pas rire du tout. Je me rappelais aussi des mots de la « mère Michèle » que je ne craignais pas du tout auparavant : « si tu veux que je te remmène, recommence ! ». Je ne tenais pas du tout à ce qu’elle me remmène !

Aujourd’hui je suis très partagée quand au bon choix de la directrice. Certes, la fessée a été efficace puisque j’ai fait beaucoup plus attention à ne pas trop provoquer la colère des maîtresses. Je n’ai plus jamais fait de croche-pied mais cette fessée a pesé très lourd dans ma sexualité d’adolescente et aujourd’hui de femme. Adolescente, j’ai très souvent revu cette fessée en rêve avec de nombreuses variantes et en particulier l’une où j’étais fessée, fesses nues,  devant toute la classe. C’est vite devenu un phantasme masturbatoire. Aujourd’hui encore ! Il m’arrive de revivre éveillée cette fessée et le mot « fessée » résonne dans ma tête comme résonnent les claques que j’ai reçues ce jour là. Sauf qu’aujourd’hui ce mot a une connotation très différente. Il agit comme un déclic, « me mets dans tous mes états » comme on dit familièrement. C’est le mot que j’ai frappé sur le moteur de recherche.

Alors, cette fessée a –t-elle été bénéfique ? Je pense finalement que oui.

 
 
 

 

Par Plume - Publié dans : bizutages
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